jeudi 16 juin 2016

GTJ :. Épisode 3

La journée de Samedi au départ des Rousses est assez simple à résumer.
Le matin, rincée sur rincée et l'après midi accalmie limite soleil pour faire sécher les affaires (chaussettes et surtout gants).
Passage par Lamoura qui est le lieu de départ de grands raids :
Outre le classico Lamoura-Geneve, il y a aussi Lamoura-Troyes et aussi Lamoura-Sete 😂
Le parcours reprend quelques passages de la fameuse Forestière que j'avais faite il y a plusieurs années mais en moins humide.
Arrêt à la Pesse, petite station de ski.

Dimanche, petite pluie fine.
À cause du temps, vraiment pas grand monde sur cette GTJ. Quelques randonneurs, et aujourd'hui 2 vttistes du dimanche partis sans Kway et qui donc enviaient mon équipement.
Passage à la borne au lion en dessous du cret de Chalam.
La borne au lion est une borne avec d'un côté la fleur de lys, symbole de la royauté française et de l'autre le lion espagnol. Cela marque l'époque où la Franche Comté était espagnole.
Affaire soldée par le traité de Nimegue et de Lyon pour les lecteurs assoiffés d'histoire.
Normalement, il y a de ce lieu une belle vue. Comme d'habitude panneaux pour indiquer ce que l'on pourrait voir.


Ensuite, Saint Germain de Joux près de Bellegarde où a priori il y a tout ce qu' il faut pour manger et dormir.
Comme il est pas trop tard, je décide de monter à la station du Poizat en bordure du plateau du Retord.
Les gîtes que j'ai tenté appeler ne répondent pas.
On verra bien sur place quitte à redescendre ce qui aura été monté.
Une fois là haut, je vérifie que les gîtes appelés sont bien fermés.
Heureusement une âme qui vive m'indique une chambre d'hôte.
Malgré mon aspect un peu dégoulinant, affaire conclue et donc pb du couchage résolu.
Par contre tous les restos (2) sont fermés le dimanche soir.
Bref, ça se termine en qui dort dîne.
PK :1210 km.
Sponsoring de la chambre d'hôte pour ramener des clients suite à mon audience colossale :
http://www.hautbugey-tourisme.com/francais/chambres-hotes-details.php?bp=10

Lundi, après un petit déjeuner plus que copieux pour éponger le déficit de la veille, départ sous un petit crachin breton qui va durer toute la journée.
Traversée du plateau du Retord.
On sent sur ce plateau que on doit avoir une vue magnifique sur les Alpes.
Il faudra se contenter des champs de narcisses pour se rappeler qu'on est tout proche de l' été.


L'objectif était de s'arrêter à Plan d'Hotone, station de ski de fond, mais comme d'hab tout est fermé.
Sortie de la GTJ our aller dormir dans une chambre d'hôte avec monstres pâtes, toujours pour éponger le déficit calorique.
Le lendemain matin, petit déjeuner style norvégien selon le chef.
Après tout cela le déficit est largement compensé, voire en excédent.
Allez hop, on sponsorise cette bonne table :
http;//www.larivoire.fr

Le temps est encore incertain.
Il en est tombé des tonnes durant la nuit.
C'est quand même parti pour faire la variante par le Grand Colombier, le sommet méridional du Jura.
Sans trace enregistrée sur le GPS.
Je suis bêtement le GR qui devient vélo incompatible. Long poussage jusqu'à sommet pour voir de là le chemin nettement plus vélo friendly que j'aurais dû prendre.
Sommet presque dégagé.
Faut pas rêver.  Pas de massif alpin en vue, mais au moins le lac du Bourget.
L'abbaye d'Arviere et sa fontaine appropriée.
Les moines devaient venir de Bruxelles.

 Le Grand Colombier
Le sommet. On a quand même de la vue.

En cours de descente.
Arrêt pour refroidir les plaquettes de frein.

Descente sublime vers Culoz à travers un petit chemin se terminant en single.
1200m de D- d'un seul coup pour terminer cette GTJ, presque sous le soleil.
On se serait cru au Ventoux.
Coucher à Culoz dans un gîte dortoir à 10 €.
Tout seul dans le gîte.
Et c' est la fin de la GTJ.
Le Jura est derrière.

4 commentaires:

  1. Je m'en doutais.Un lecteur ivre d'histoire m'a fait remarquer que c'était limite baliverne mes références au traité de Nimegue.
    Pan sur le bec. Voir wikipédia pour de plus amples détails

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  2. En fait c'est la référence au traité de Lyon de 1601 qui pose problème. Ce traité a rattaché le Pays de Gex à la France, et non la Franche Comté qui est restée espagnole jusqu'au traité de Nimègue justement.

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  3. et oui michel je lis un peu tard car je suis revenu moi a la realité apres mon passage dans les Fjords mais je me regale de te suivre
    VIVEMENT LA RETRAITE ou le SANS TRAVAIL

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