mercredi 13 juillet 2016

Étape 3 /mais il y a des variantes

Jeudi, après avoir couché à Moutiers, matinée emplettes et réflexions.
Côté emplettes, passage à GoSport pour acheter un sac à dos :
Un Millet Ubic 40, le vendeur m'ayant dit que le commercial de Millet lui avait dit que ce sac pouvait porter un vélo sans problème voire même plus si nécessaire.
Comme de toute façon il n'y avait que ce modèle, j'ai conclu.
Transfert de sac et mise dans une benne de l'ancien, non sans une certaine émotion : Un sac quasiment neuf. À peine 30 ans de service.😃
Et hop la matinée est passée et c'est l'heure de l'apéro dejeunatoire, propice à la réflexion.
Le topo indique un passage pour contourner le parc de la Vanoise, interdit aux vélos via le Col de la Madeleine.
Bof😞.
On va quand même traverser le parc en empruntant une piste autorisée, puis fin à pieds.
Ensuite de la route mais visite au passage de la Haute Maurienne. Il n'y a pas que les singles dans la vie😃.
On rejoindra l'itinéraire après.

Exécution donc.

Montée sur la digestion à Longefoy commune du domaine de la Plage (1100m) par une petite route tranquille.
Couché à l'hôtel avec en prime le
match de demi finale le soir.
Vendredi, montée au Mont Jovet via Notre Dame du Pré.
1400m de D+.
Grand ciel bleu
Piste sympathique via Previn à travers une belle forêt de sapin qui rappelle les Vosges.
Évidemment ça ne dure pas et il faut pousser.
Je ne prends pas forcément la meilleure trajectoire et arrive assez tard au sommet (2558m)


Le sommet et les crêtes du Mont Jovet 


Je me soucie de l'hébergement que je. prévois à Bozel, 1700m plus bas, et par téléphone je fais un peu chou blanc, les numéros indiqués par l'Office de tourisme étant soit complet, soit ne répondant pas.
À ce moment-là, je rencontre 2 randonneurs à qui je fais part de mes soucis.
Ceux ci disposent d'un appartement à louer à Bozel. Les clés sont sur la porte.
Je peux arriver quand je veux.
Le gîte étant assuré, je prends une descente de vttour par le pas des brebis.
Assez aérien sur la crête.
Quelques passages à pieds en retenant le vélo pour pas qu'il aille trop vite.
Descente parfaite en single jusqu'à Bozel, limite mon niveau.
1700m de D-. Que du plaisir😂.

L'appartement m'attendait.
Resto juste en face.
Nickel.
Samedi après cette grosse journée, les coachs sportifs auraient conseillé une journée de repos.
Mais le ciel était bleu.
Parti pour la vallée du Laisonnay.
Cascades dans la vallée du Laisonnay 


D'abord sur route, arrêt casse croute au refuge du Laisonnay, puis montée à travers le parc de la Vanoise par une piste d'alpage autorisée aux VTT.
Le coeur du parc, et le festival commence.
Grand Bec, Grande Glière, Epena et ses superbes voies rocheuses. Et ce n'est qu'un début.


Les voies d'escalade de l'Epena


Coucher au refuge de la Glière à 2000 m d'altitude.
Pas mal de randonneurs ou grimpeurs au refuge.
Pas de vélo en vue.

Le lendemain, Dimanche, le festival continue.
Face Nord de la Grande Casse avec son couloir glacé des Italiens, Grande Motte hélas mutilée par un téléphérique à la con.

Face Nord de la Grande Casse 
(Point culminant de la Vanoise)

La piste d'alpage autorisée aux vélos s'arrête (2300m).
Sachant que les gardiens du parc sont autant vélo friendly qu' un contrôleur SNCF dans un TGV, je continue en poussant le vélo. Pourtant au début j'aurais été cap de rester sur le vélo.😂
Après, non. Donc 400m de poussette.

Passage au Col du Palet à 2700m d'altitude.






Descente vers Tignes où je rejoins une piste bleue de DH.
Trop facile😂.
Lac de Tignes, petit resto au bord du Lac avec pas mal de gugusses qui se la pètent un peu avec leur vélo tout DH.
En plus je pense que quelques tables plus loin, il y avait des filles  de l'équipe de rugby féminin au vu de leur carrure et de leur maillot.
Enchaînement vers Val d'Isère par le GR5.
La Grande Sassiere qui fait rêver plus d'un amateur de VDM
À mon avis ces amateurs doivent attendre un peu pour la faire  cette année.

Normalement ça ne faisait que descendre. Cependant un petit ressaut de 200m de D+ et hop encore une DH bleue puis verte pour descendre à Val d'Isère.
Piste plus fréquentée que celle de Tignes.
Mon gros sac et les crampons interpellent plus d'un descendeur.
Ça les calme un peu quand je leur dis que je fais la traversée Vosges  Vésubie😃.

Couché   à Val d'Isère avec la finale dans la fan zone locale.
Lundi, après s'être endormi tard à cause de ces foutues prolongations, départ pour le Col de l'Iseran par la route.
900m de D+ depuis Val d'Isère.
Petite affaire surtout que le soleil est nettement moins généreux que les jours précédents.
Col de l'Iseran à 2770m
Certes, c'est un col de routeux.
Curieusement, peu de névés à cette altitude.
Serai-ce les Alpes du Sud ?


Descente par la route, car on est toujours dans le Parc.
Le GPS indique 70km/h en mode soutenu. C'est sûr qu'un VTT c'est plus stable qu'un vélo de route, et puis les freins, ça freine.
Petit détour par le village de l'Ecot, un petit orage light et couché à Bonneval sur Arc.


Mardi, temps maussade avec une petite pluie matinale.
Début de la descente de la Maurienne par une variante du GR5 intitulée "Le petit Bonheur".
Bien sauvage cette Maurienne comparée à sa sœur la Tarentaise.
Bessans, Lanslebourg, passage au monolithe de Sardieres, puis circuit des forts à Aussois.


En 2 mots, du tourisme ponctue par des séances d'habillage/déshabillage à cause des pluies intermittentes.



Les forts d'Aussois et un bout de la soufflerie de l'ONERA.

Couché à Modane.

À partir de là, 2 options
a)Traversée directe du massif du Thabor
b)Ou alors continuer jusqu'à Saint Jean de Maurienne pour reprendre le topo.

La nuit va porter conseil.
Suite au prochain numéro.







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