mardi 28 mars 2017

L'écho des singles : Hors série : De l'art du 0D+ : Épisode 3 et rapport final

L'après Morvan


Mercredi 22 Mars

Le trajet de poursuit  en suivant le GR213.
Ce GR suit scrupuleusement tous les coteaux du bord de l'Yonne en ne loupant aucune bosse ou vallon.
Joigny, très belle petite ville.


Malheureusement, pas trop de resto, donc sandwich de la veille tiré du sac.

81 km, 1300m de D+
Coucher à Sens.

Jeudi 23 Mars

Vu l'arrivée un peu tardive la veille à Sens, la journée commence par la visite de la ville ( cathédrale, Halles et demeures historiques).



Le chemin continue en suivant l'aqueduc de la Vanne.



Cet aqueduc prend sa "source" dans la rivière de la Vanne, affluent de l'Yonne.
Il constitue un des éléments importants pour l'approvisionnement en eau potable des Parisiens.
Le seul problème de cet aqueduc est qu'il suit consciencieusement​ lui aussi  les  vallons et les bosses sous forme de siphons.
Pas bon tout ça pour le 0D+.

Bien qu'ayant trouvé sur Internet une météo qui disait que si il pleuvait, ce serait vraiment minime, il se met à pleuvoir dru dès le début de l'après midi, et de façon soutenue.
Eau sur le dessus et boue sur le dessous.
C'est vrai qu'un petit garde boue light aurait été  le bienvenu. A penser pour la prochaine fois.

Arrivée de nuit et dégoulinant à l'hôtel à Avon (Fontainebleau)
Sympa la fille de l'hôtel. Elle met  mon vélo tout crasseux derrière le comptoir.
Fatigué, je ne prends pas le temps de me desaper proprement dans la douche.
Je laisse la chambre pas très propre. C'est pas sale, ce n'est que de la boue.

89 km, 1300m D+

Vendredi 24 Mars

Humide mais sans plus.
Poursuite de l'itinéraire sur les bords de Seine, toujours par le GR2.

Superbes baraques​ du côté de Samoreau, Samois.
Un petit diverticule du GR2 du côté de Seine Port est conseillé aux vélos ou par temps humide est signalé.
2 raisons suffisantes pour ne pas le prendre.
Effectivement sur le trajet original , pas mal de racines un peu glissantes et des trous (plein d'eau).
Mais la vue sur la Seine le vaut bien.

C'est la dernière étape et un de mes sponsors francilien  décide d'aller à ma rencontre en vélo sur le GR2.
Au bout d'un chemin, j'aperçois au loin un cycliste qui ressemble plus ou moins au sponsor sus-cité.
Je fais des grands gestes et crie : "La Jonction, La jonction".
Manque de chance, c'est un cycliste anonyme qui n'a pas l'air de bien comprendre de quoi  je cause.
Un peu plus tard, enfin,  mon sponsor  et la jonction est faite.

Un de mes sponsor

et moi


79 km, 950 m de D+

Samedi et Dimanche 25 et 26 Mars
Petite balade de récupération dans la forêt de Sénart et dans la réserve naturelle de l'Ormeteau à la limite d'un  grand centre d'émission pour les sous marins nucléaire.


Puis le lendemain dimanche,par super beau temps, balade dans Paris  en finissant le GR2
Passage dans les bois de Vincennes. En ce premier beau  week end de printemps, tous les parisiens étaient de sortie et celui ou celle qui ne joggait pas faisait un peu tache.
Fin au sommet de Paris, la butte Montmartre.



Retour en train à base de train Intercité et TER pour éviter d'avoir à démonter mon vélo : 9h30 de train et 2 changements pour pouvoir re enfourcher direct mon vélo à la gare de Vitrolles.
Mais non, Vitrolles Ventabren a été fait en voiture. Petit joueur. La voiture de ma sponsore préférée m'attendait en bas de la gare (avant les parkings payants)

Rapport final

Les données numériques

Parti le 8 Mars pour une arrivée le 26 Mars à Paris, pour un total de 1450 km et 19,8 km de D+.
Pour une randonnée qui avait pour objectif de faire du 0 D+, ça ne fait par rapport à la distance qu'une erreur de 1,3% sur la spec initiale. Donc dans la tolérance.

Le parcours  

Le début du 0 D+, en suivant le canal de Marseille, puis le canal de Carpentras  a été assez sympa.
La remontée de la vallée du Rhone par les chemins de halage est disons le assez chiante, surtout quand il y a du Mistral.
La Saone puis l'enchainement à travers les vignobles bourguignons est agréable.
Traversée du Morvan très bien, car très belle et variée et vraiment dans la France rurale.
La fin par les GR ( GR213 et GR2) est bien, surtout pour le GR2 qui a l'art de passer par de petits singles à travers les hameaux de l'Ile de France.
Dans le tas, il y a eu un peu de goudron, généralement le soir pour finir avant que l'hotel ne ferme et que surtout les  restos ne servent plus à manger.





Le parcours de précision décamétrique en mode TQR ( tel que roulé) est disponible ici :

Episode 1 : Ventabren Givors
Episode 2 : Le Morvan et ses environs : Partie 1    Partie 2
Episode 3 :Arrivée sur Paris

Le matos

J'avais pris pas mal de choses au départ pour cette hivernale, d'où un sac lourd (±9kg). J'ai renvoyé du Creusot, juste avant le mauvais temps, l'excédent de bagages.
Les moufles réexpédiées m'ont un peu manqué. Les sur gants en nylon que j'avais n'assurent pas vraiment l'étanchéité. En fin de journée, les gants sont trempés ( de pluie et pas de sueur)
Le goretex a un peu percé. Les chaussures neuves Mavic H20 Goretex ont toujours résisté ( avec quelques fuites au niveau jonction avec le pantalon) . Normal ce n'est pas le modèle hiver de cette même marque que j'ai estimé trop chaud pour ma région.

Le vélo, lui n'a pas bronché. Un peu de jeu dans la roue arrière, défaut bien connu des roues Roval 
J'ai quand même vidé en cours de route une burette d'huile pour pouvoir rouler en silence.
3 crevaisons au total, ce qui est relativement peu par rapport aux ronces sur lesquelles j'ai roulé dessus.



A la prochaine ( Massif central ?)











jeudi 23 mars 2017

L' écho des singles : Hors série : De l'art du 0 D+ Épisode 2

Poursuite du périple Ventabren Paris.
Pour les adeptes du "Droit au but", comme  à l'OM, le digest de la traversée du Morvan, temps fort de ce raid en mode 0D+ se situe en fin d'article.



Lundi 13 Mars
Poursuite de l'itinéraire en direction de Lyon, certes par des chemins de halage sans voitures, ma kiis en plein dans la banlieue chimique de Lyon (Feyzin, Arkema,..).
Pas mal de cheminées​ à droite et à gauche mais ça ne sent pas trop.
Arrivée à Lyon au stade Gerland, point de départ de la bien connue FreeRid   de Lyon, course annuelle de VTT dans les rues de Lyon.
Malheureusement, cette fois pas question de faire des ronds à l intérieur du stade comme à la FreeRide.
Il faut le contourner.
Traversée de Lyon par les berges du Rhône, terrain de jeu favori pour les jeunes joggeuses de Lyon.
Comme la  corniche de Marseille avec la Méditerranée en plus et le Rhône en moins.
Arrivée​ au parc de la Tête d'Or.
L'itinéraire se poursuit normalement vers la butte de Cuire et Caluire, mais je préfère faire un léger retour pour faire le tunnel de la Croix Rousse, avec une galerie spéciale pour la circulation douce, autrement dit pour les vélos et piétons. Et tout ça, sur plusieurs km.
Arrivée sur les bords de la Saône
Le début est un peu pénible car c'est de la route authentique avec des voitures.
Heureusement, les  chemins de halage arrivent, et là, c'est nettement plus sauvage que le Rhône.



Quelquefois, le chemin de halage plonge un peu dans l'eau. Il faut prendre la version haute du trajet.


Arrivée  à Mâcon
104 km et avec une altitude constante au micron près, tout du moins tel que je m'imagine le micron (joke destiné à mes anciens collègues de bureau)


Mardi 14 Mars
Poursuite de la remontée du Val de Saône.
Depuis tout petit je  pensais que le Mistral prenait sa source au Stade
Gerland. J'ai du réviser à mes depens ce
concept infantin. Petit vent du nord pour ralentir le rythme.
Coucher à Chalon sur Saône, avec visite à l'Elephant bleu. Ça faisait longtemps.

Mercredi 15 Mars
Une petite portion en 0D+ en suivant le Canal du Centre qui fait partie de l'EV6 Nantes Budapest (encore un truc dans mes cartons)

Au début pas beaucoup d'eau puis  les premières écluses. Mais pas de bateaux en train de naviguer.
D'ailleurs, que ce soit sur le Rhône et ses canaux  de dérivation ou sur la Saône, je n'ai vu aucune péniche ni pro ni tourisme.
Bizarre.
Peu après Chagny, bifurcation dans les vignes pour gravir quelques coteaux et donc quelques petites descentes.
Tout ça pour me retrouver au final sur le Canal du Centre.
Mais la Bourgogne profonde, ça me plaît : Vignobles et châteaux​.
Château viticole de Rully


Au moins dans ces villages on honore les vrais gens. Ça change des avenues du Général de Gaulle.

Suite dans les vignobles et prés.
Beaucoup plus gadouilleux.
Arrivée au Creusot.
Il fait tellement beau et chaud que j'en profite pour alléger le sac :moufles, sur chaussures ... et paquet cadeau à la poste. Près de 1.5 kg en moins.
Toujours ça de pris en espérant que la météo continue à être bonne.

Jeudi 16 Mars
Remontée de l'ancienne voie ferrée minière, vestige de l'ancienne activité industrielle de cette ville.
Remontée du Mesvrin, petite rivière, et rencontre d'un groupe de rubaliseurs/bombeurs qui sont en train de préparer une rando VTT pour Dimanche.
Mon parcours est un peu le leur, jusqu'à ce que j'arrive au niveau du parcours officiel de la Traversée du Morvan.

Allez hop on enchaine.
Le parcours est très bien balisé et varié.
Pas de singles mais des pistes intéressantes.
Mesvres, puis  passage par Uchon et ses rochers du Camaval pour arriver aux Étangs sur Arroux



Impasse faite sur le Mont Beuvray, cher à Arnaud Montebourg. La GTM ne passe par là.
Couché au gîte du Croux, gîte équestre paumé près de Saint Léger du Beuvray.
Pas de resto. Donc obligé de redescendre à Saint Léger.
Idem pour le petit déjeuner.

Vendredi 17 Mars.
Cette traversée du Morvan est très variée.
Alternance de forêts et de pâturages.
Le beau temps amplifie la beauté du paysage.
Passage à proximité de la source de l'Yonne, ce qui veut dire qu'orographiquement parlant, je suis arrivé.
On peut toujours rêver.
Un petit incident. Pendant mon plantureux repas de midi, une rafale de vent fait tomber mon vélo  et sous le choc casse le support GPS.
Aïe ! Élément clé de la navigation.
Heureusement, j'ai en spare le porte smartphone.
Pas  trop déco, mais cela me permet de continuer à naviguer aux instruments.


Quelques gués à passer, et le sommet du Haut Folin, à 901 m d'altitude, point culminant du trajet à 0D+.

Une belle antenne comme au Ventoux par temps de brouillard

Le Morvan est le pays des mûres.
Les chemins en sont bordés.
Mûres, donc ronces et donc crevaisons :
2 de suite aujourd'hui.
Un petit bout de route et couché dans un petit hôtel dans le vieux Château Chinon.
53 km pour 1500m de D+

Samedi 18 Mars

Fini le beau temps.
On se met en "Jurassic Tenue" (Goretex et tout le Saint Frusquin)
Et hop, une petite crevaison matinale pour mettre de bonne humeur
À l'heure du midi,  traversée de Anost, petit village qui a un resto ouvert.
Investi par tout un groupe de quadistes, mon crottage perso passe inaperçu et je peux manger au sec et au chaud.
L'après midi est plus calme, et je peux enlever quelques couches.
Un sommet à 740m, les sources de la Cure, affluent de l'Yonne, ce qui prouve bien qu'au niveau orographique, je suis bon.
Mais, bizarre, il y a toujours des montées et des descentes.
Couché à Planchez, où je recommande l'hôtel restaurant.
55 km pour 1430m de D+

Dimanche 19 Mars.

Il ne pleut pas, mais il y a un épais brouillard.
Et les chemins sont plus que boueux.

Beaucoup de lacs dans ce coin (Settons, Chamboux).
On sent bien l'humidité sous jacente


Le vélo en a pris pour son grade.


Mais bravo pour mes chaussures Mavic Goretex H20.
Faites normalement pour la TransAlpes, elles se révèlent très efficace pour cette Trans Morvan.

Arrivée à Saulieu
Hôtel puis station de lavage.
62 km , 1070 m de D+

Lundi 20 Mars

Fini l'hiver. Et je suis toujours dans le Morvan. La mention "Hivernale" pour cette traversée ne peut donc pas être retenue, surtout vis à vis de mes sponsors institutionnels, très pointilleux sur le sujet.
Le temps s'améliore et l'objectif de la journée est Quarré les Tombes.
Parcours très plaisant avec de vrais petits singles à travers de forêts​ de résineux bien denses.
Joli sous bois bien mousseux

Une nappe phréatique de surface, typique de la region


Passage superbe dans la vallée de Trinquelin et arrivée à Quarré les Tombeaux.
Effectivement pas mal hôtels, mais malchance, le lundi est jour de fermeture générale dans ce canton.
Obligé de faire en heures supplémentaires 20 bornes de route pour atteindre Avallon.
69 km , 1100m de D+


Mardi 21 Mars

Avallon est la fin de la traversée du Morvan.
Conscient que j'allais peut être louper quelque chose en ayant terminé par la route.
Aussi petit retour plein sud pour retrouver la fin authentique de la GTM.
Et effectivement la fin par la vallée du Cousin, le Crot de la Foudre et les singles près d'Avallon sont superbes et valent bien le détour.
La pluie commence à bien s'inviter.
Le parcours continue​ en suivant plus ou moins la Cure, mais à travers les coteaux vinicoles.
Arrivée sur l'Yonne, qui est à ce niveau un fleuve déjà conséquent.
Entorse à l'itinéraire initial pour arriver à une heure raisonnable à Auxerre en empruntant un peu de bitume le long de l'Yonne.

Synthèse de la Grande Traversée du Morvan

Cette traversée est donnée pour 325 km et. 5400m de D+ au total.
Il reprend en grande partie le chemin des Pèlerins qui relie Vézelay à Autun via Saulieu, haut lieux pour l'art roman bourguignon.
Un balisage spécifique est donc fait pour les pèlerins.
Je dis ça pour ceux qui voudraient avoir une justification mystico-culturelle pour faire cette traversée.

Elle est en général décrite dans le sens Nord Sud.
Sur le terrain, le sens Sud Nord est tout aussi intéressant. Il y a de belles descentes et des montées en proportion relativement douces.
L'itinéraire est très varié, surtout dans la partie Nord avec des nombreux lacs.
Les communiquants locaux parlent d'un petit Canada.
Alternance de prés à charolaises et de forêts. Bref, beau pour les yeux.

Les charolaises sont aussi fan de vélo que les tarines ou les vaches d'Hérens


Dans l'ensemble, pas beaucoup de plats.
Des coups de cul de 150 200m et descentes correspondantes.
Pas mal de boue, mais là c'est la saison, encore que vu la mousse sur les arbres, la saison sèche semble assez courte.
Au niveau logistique pas mal de gîtes le long du parcours mais pas trop référencés directement sur Google.
Question resto, là, il y a des manques.
Par contre, épicerie faisant aussi boulangerie et café.












dimanche 12 mars 2017

L'écho des singles : Hors série : De l'art du 0D+ Épisode 1

Ça y est, c'est parti pour une nouvelle transhumance.
Objectif : Ventabren Paris à Z constant,   ou autrement dit à altitude constante en suivant plus ou moins les canaux, rivières et fleuves et donc du 0D+.
Du moins c'est la feuille de route initiale.
Après, tout est après dans le tolèrecement  du z pour faire quelques variantes, comme par exemple le Morvan ou une escapade dans le Vivarais.

Au niveau équipement, comme c'est une hivernale, encore des choses en plus dans le sac.
2 fines pelures en plus, la frontale PETZL de compet pour la nuit qui arrive inopinément au milieu d'un chemin et une cape de pluie en plus du Kway pour les bien connues giboulées de Mars.
Sans oublier les sur chaussures en Goretex.
On sent le REX de l'été dernier avec comme différence le fait qu'au mois de Mars, il fait plus froid et que ce n'est pas terrible si on est un peu humide.
Avec tout ça, je n'ai pas pese mon sac. Ça vaut peut-être mieux.
Comme le dit une grande penseuse contemporaine, Laure M.,"dans le sac on met avant toutses angoisses".

Vu l'itinéraire prévu, j'aurais pu aussi prendre l'option sacoche. Je n'ai pas encore trouvé de porte sacoche pour les vélos tout suspendu.  Peut être qu'à Panam, je trouverai mon bonheur à RandoBoutique.


Mercredi 8 Mars, journée de la meuf.
Pour fêter ça, hop le départ dès potron minet (10 h).
Le canal de Marseille à partir de chez moi n'est pas trop facile à suivre, notamment du côté de Coudoux à cause de tous les passages en tunnel.
Déjà quelques entorses au 0D+.
Valmousse, Lambesc, la chaîne des Côtes un peu ecorgnee puis la Durance.
Le canal de Carpentras depuis sa source à la Durance, l'aqueduc de Galas près de Fontaine Vaucluse.
Nettement moins haut que l'aqueduc de Ventabren, mais au moins on peut monter dessus dans se faire gauler.


Coucher à Carpentras.

Jeudi 9 Mars
Poursuite du Canal de Carpentras en direction d'Orange. Beaucoup de méandres un peu fastidieuses puis traversée des vignobles (Vacqueyras, Violes, Sainte Cécile les Vignes).
Au passage emprunt d'un bout de la via Venaissia, ancienne voie ferrée transformée en piste cyclable.
Le mistral est bien présent et ce ne sont pas les pieds de vignes qui font écran pour le vent.
Vue superbe sur le  château de Suze la Rousse puis arrivée sur le Rhône à Bollène.
Remontée du Rhône via les chemins de halage (?) et le canal de Donzère.
0 D+, mais avec le mistral, c'est à la limite du chiant.
Mais au moins on aligne les kilomètres : 90 km
Couché à Montélimar.

Vendredi 10 Mars
Toujours autant de mistral.
Un peu de via Rhona et variante en Ardèche que j'avais chargé dans mon GPS selon le principe de précaution.
Là, au moins pas de vent, mais ça monte et ça descend.
Le pont suspendu de Rochemaure avec un sacocheux anonyme  dessus
Via Rhona

Le même pont avec l'ombre du photographe

Principalement du GR, sur lequel je rencontre un groupe féminin de marche nordique.
Pas vraiment adapté au  vélo qu'elles me disent.
Surtout que je vais à Paris, répondis-je du tac au tac.
Un peu épatées les filles.
Il y a  du hors GR dans la trace.
Certains passages semblent frappés d'obsolescence (programmée ?).
Pas mal de temps à broussailler avec le vélo ce qui est pas trop pratique.
Arrivée à Privas, ville bien connue des randonneurs contemplatifs de l'Ardechoise. Comme à priori il reste pas mal de D+ pour rejoindre le Rhône via les Monts du Vivarais, arrêt ici après 40 km et un D+ inconnu.
Samedi 11
Poursuite de la variante.
J'arrive à remettre la main sur la trace visugpx que j'avais mis en vrac dans mon Garmin sans trop regarder.
Montélimar Valence : 90 bornes et 2600m de D+.
Et la, présentement, les difficultés sont  clairement devant.
Effectivement 650m de D+ après Privas par des montées assez raides.
Certaines variantes obligées car sentier pleins de ronces. D'autres parties fraîchement dégagées à la débroussailleuse, avec les ronces à terre. Obligé de lever un peu le vélo pour éviter la crevaison.
Paysage néanmoins très chouette. Descente bien caillouteuse jusqu'à l'Eyrieux, affluent du Rhône.
La variante continue avec une nouvelle remontée de près de 700m.
Là, on est vraiment hors tolérance du 0D+.
Aussi, descente directe sur le Rhône et reprise de l'itinéraire original.
Le passage entre Valence et Tournon est agréable. Des passages en forêt, bien à l'abri du vent, ce qui est sot vu qu'aujourd'hui il n' y a pas un poil de mistral.
Arrivée à Tournon après 80 km.

Dimanche 12 Mars
Poursuite sur les bords du Rhône.
Ce n'est pas exactement la via Rhona.
Il faut bien justifier mes gros pneus peu efficaces sur du bitume.
Donc quelques diverticules sur des pistes. Vu un vttiste qui pour éviter les caillasses​ des pistes roulait sur la berge bétonnée du Rhône canalisé, mais inclinée d'une trentaine de degrés​. Gonflé, le gars car en cas de chute, direct dans le Rhône.
Arrivée à Condrieu.
La trace prévue s'écarte du Rhône pour aller faire coucou au Massif du Pilat et éviter la via Rhona qui paraît il est très barbante dans ce secteur.
450m de D+ pour atteindre la Croix Régis et le Pet du Loup (560m), mais itinéraire empruntant pas mal de routes y compris pour la descente sur Givors.
Encore un 80 km pour cette journée.